Projection du film « Mon Maître d’Ecole »

Voici quelques réactions des jeunes de l’IME d’Eyjaux,
suite à la projection du film « Mon Maître d’Ecole »

Fabien : « On a été au cinéma et c’était super. Un monsieur nous a raconté comment c’était sa vie quand il faisait la classe, c’était génial !  Quand le maître a pleuré, vraiment j’avais les larmes aux yeux »

Anthony : « Le film m’a plu du début à la fin, il m’a ému, c’était touchant le moment où il partait à la retraite. »

Maëva : « J’ai aimé le cinéma parce que le film était bien et parce que ça m’a émue quand le monsieur pleurait. C’était un ancien maître qui est parti à la retraite. »

Anne-Laure enseignante de la classe :
« Le film est un vrai beau moment d’émotion et pourtant si plein de légèreté aussi.
Quelle liberté pour le maître et les élèves, quelles merveilleuses conditions de travail au coeur de ces écoles de campagne qui demeurent encore. De quoi me faire songer avec nostalgie aux quelques années passées à hanter ces classes à cours multiples et de quoi regretter amèrement d’être le témoin de leur disparition. Je me souviens de la difficulté de gérer trois, quatre ou cinq niveaux en même temps, surtout en début de carrière, quand on n’est pas encore armé pour faire face. Mais ce qui me revient surtout en songeant à ces années ce sont les moments d’entraide, de bienveillance, de solidarité, de respect et de tolérance dont faisaient preuve les élèves, les moments où chacun avec ses qualités et à sa mesure participe à la vie de la classe.
Je mesure la chance d’avoir connu cela mais ressens une infinie tristesse en imaginant que les enseignants qui arriveront sur le terrain dans quelques années ne connaîtront jamais ce bonheur.
Le film est un si joli témoignage de ces apprentissages qui ne se mesurent pas sur une échelle numérique mais à l’aune de valeurs et de qualités humaines.
Merci à la réalisatrice et au protagoniste principal de nous avoir offert ce moment de grâce ; merci à eux de nous avoir offert cette simplicité et ce quotidien si naturel et pourtant si peu commun.
Se rappeler tous les jours pourquoi on fait ce métier et la chance qu’on a de l’exercer. »