A l’occasion de la manifestation Faites des livres, Axelle et Chloé, élèves de 4e au collège Langevin, ont réalisé un reportage sur l’invité d’honneur Azouz Begag.
Les élèves de 3e des collèges de Saint-Junien, ainsi que les lycéens du lycée Edouard Vaillant ont assisté à la projection du film Le gone du Chaâba. Ils ont ensuite pu poser des questions à l’auteur du roman original Azouz Begag.
Résumé du film tiré du livre d’Azouz BEGAG : LE GONE DU CHAÂBA
Ce film raconte l’histoire d’Azouz Begag au travers du personnage d’Omar, neuf ans, et de sa famille qui vivaient dans un bidonville. Dans les années soixante, cette famille, ainsi qu’une vingtaine de familles, a fui son village algérien d’El-Ouricia, poussé par la pauvreté ou la guerre. Elles se sont réfugiées au Chaâba, un bidonville français, où elles se sont confrontées au dur apprentissage de l’intégration. Omar, était un élevé très intelligent (ce qui rend fier son père), mais a subit la discrimination des autres. Un jour des policiers viennent arrêter le trafic illégal de la boucherie du village, ce qui précipite le départ des familles, dont celle d’Omar. Il fut l’un des derniers à partir. Omar déménagea dans une banlieue de la ville où il vit maintenant dans de bonnes conditions, avec de l’eau courante et de l’électricité.
Azouz BEGAG répond à nos questions.
« Je ne suis pas un couche-tard mais un écrit-tôt » Azouz BEGAG
L’écrivain a commencé à écrire très jeune, aux alentours de 14 ans. La première occasion lui fut donnée par une lettre d’amour. C’est depuis ce jour qu’il écrit de nombreux livres dont Le Gone du Chaâba, son plus grand succès, avec 1 000 000 d’exemplaires vendus. Cela lui a pris environ 3 ans.
C’est dans sa cuisine que l’auteur, a écrit ses 40 livres, tous très différents, que ce soit dans le genre comme dans la tranche d’âge.
Ses origines algériennes ont influencé son parcours littéraire.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, M. BEGAG n’a pas souffert de discrimination pendant son enfance.
Même si ses parents n’ont pas pu lire ses livres, ils restent fiers de lui.
Lors de l’ultime question, il nous transmet un message :
Ne pas rater l’école !
Par Axelle et Chloé